Bien que le Sony a1 II partage le même capteur et pipeline d’imagerie que son prédécesseur, ses performances en termes de plage dynamique diffèrent. Cela concerne à la fois la plage dynamique photographique maximale (PDR) et le comportement du capteur à mesure que les ISO augmentent.
Peu de temps après avoir publié les performances en plage dynamique du nouvel appareil phare de Canon, l’EOS R1, le prolifique Bill Claff de Photons to Photos a ajouté le nouveau modèle phare de Sony, le a1 II, à sa bibliothèque en constante expansion.
Ce graphique compare la plage dynamique photographique en fonction des réglages ISO pour les deux modèles Sony. Une ligne bleue avec des cercles (Sony ILCE-1) et une ligne noire avec des triangles (Sony ILCE-1M2) montrent une diminution progressive des performances à mesure que les ISO augmentent, entre 50 et 204800.
Le a1 II atteint un pic de 11,61 PDR, tandis que le modèle original plafonne à 11,34, soit une différence de 0,27 stop. Comme attendu, les deux appareils offrent leurs meilleures performances en plage dynamique à leur ISO de base, qui est de 100.
Une amélioration subtile mais intéressante
L’amélioration modérée de la plage dynamique est notable, mais une autre surprise mérite également d’être soulignée. Comme pour de nombreux appareils, la plage dynamique des a1 et a1 II diminue progressivement à mesure que les ISO augmentent. Cependant, il existe un point précis où le comportement d’amplification change, provoquant un regain soudain de plage dynamique.
Ce phénomène, souvent qualifié de “boost gratuit”, est un mécanisme technique que les ingénieurs exploitent pour récupérer une partie de la plage dynamique au-delà de l’ISO de base. Ce regain ne se produit qu’une seule fois et dépend de l’ISO où le mécanisme est déclenché. Le choix de cet ISO est crucial et repose à la fois sur les caractéristiques du capteur et les cas d’usage pratiques de l’appareil.
Dans le cas du a1, ce boost intervient autour de l’ISO 500. Pour le a1 II, il se produit à un ISO légèrement supérieur, soit 640. Cela donne un avantage temporaire au a1 à ISO 500. Cependant, le a1 II corrige rapidement cette lacune et conserve ensuite son avance tout au long de la plage ISO restante. Il est important de noter que les deux modèles intègrent une réduction de bruit au-delà de l’ISO 12 800, ce qui gonfle artificiellement la plage dynamique à des ISO très élevés.
Sony a1 II : une place parmi les meilleurs
Dans l’ensemble, les Sony a1 et a1 II figurent parmi les meilleurs appareils plein format en termes de plage dynamique. Les meilleurs modèles de Sony, comme ceux de la série a7R, atteignent une PDR d’environ 11,7, à peine mieux que le nouveau a1 II. Bien que les a7R IV et V offrent une résolution supérieure (61 mégapixels contre 50), les performances globales en qualité d’image des appareils ultra-rapides a1 et a1 II ne sont pas loin derrière.
Le Sony a1 II est un appareil polyvalent, capable de briller dans presque toutes les situations.
15 janvier 2025 13h35
